Le numéro 38 sera posté pour les abonnés le
4 juin si vous voyez votre nom dans cette liste et que vous ne recevez pas le numéro faites moi signe.
SOMMAIRE
Page 2 : éditorial J-P LESIEUR
Page 3 : Alain SURE
Pages : 4/5 : Patrice BRENO
Page 6 : Pot-au-feu
Page 7 : Olivier VERDUN
Pages 8/9 : Patricia LARANCO
Pages : 10/11 : Stella VINITCHI RADULESCU
Pages 12/13 : Joël JACQUET
Pages 14/15 : Florent SCHWARTZ
Page 16 : Arnaud CALVI
Page 17 : Richard TAILLEFER
Pages18/19 : Yves PLAMONT
Pages20/21 : Anne BLAYO
Page 22 : Lucien WASSELIN
Page 23 : Christine LAURANT
Pages 24/25 : Alain CROZIER
Page 26 : Guy CHATY
Page 27 : Coups de cœur
Page 28 : Isabelle JULIAN
Page 29 : Catherine MAFARAUD
Pages 30/31 : Hervé MERLOT
Pages 32/33 : Jeanpyers POËLS
Pages 34/35 : Jacques ROLAND
Pages : 36/37/38/39 : Gwénola MORIZUR
Pages 40/41 : Fabienne ALLIOT
Pages 42/43/44 : Thomas VINAU
Pages 45/46/47 : Cartes légendées/Pasticherie
Pages 48/49/50/51 : Christophe ESNAULT
Page 52/53 : Claude VERCEY
Page 54 : Philippe BLONDEAU
Pages 55/56 : Pierre-Éric DROIN
Page 57 : Jean-Pierre LESIEUR Chronique fugace
Pages 58/59 : Comme dans les recueils J-P L
Pages 60/61 : Adam MONDE
Pages 62/63 : Comme dans les revues/adresses
Page 64 : De vous à moi et moi-z-a vous.
Nous pénétrons dans une zone de turbulence. Plusieurs revues mettent la clef sous la porte, pas facile pour ouvrir. Les hommes de finance ont déconné, certains sont peut-être poètes? Les revues en ligne sont en train de supplanter les revues papier c’est dans l’ire du temps. COLÈRE et que pouvons nous y faire sauf à envoyer gueuler nos plumes et nos poèmes contre cet arbitraire du fric et du travail dilapidé, supprimé, licencié. Que peuvent faire la poésie et les poètes contre les politiques, les magnats, les pouvoirs sinon participer à la réfection des têtes et à la révolution. Échanger la poésie contre une poignée de riz à laver les consciences. Imposer les mimines de la poésie pour ouvrir un horizon de beauté, de culture et de plaisir.
J’ai reçu des poèmes d’Hervé MERLOT. Quand je fabriquais LE PILON, chez moi faire une revue c’est une tradition ancienne, j’avais été le premier à le publier. Cela crée des liens d’affection littéraire et poétique. Je me suis donc empressé de les insérer dans la revue.
Une poète que j’ai publié dans le numéro précédent me demande comment recevoir la revue mais elle n’a pas d’argent pour la payer. Quand je publie j’envoie un numéro pour remercier l’auteur de m’avoir permis de mettre ses textes dans la revue. Au-delà je peux continuer d’envoyer bénévolement, je ne suis pas un homme d’affaire, à condition qu’on s’intéresse à la revue par des lettres ou de la publicité, de la diffusion enfin qu’on la prenne en compte. Un autre abonné me signale qu’il s’abonne juste après avoir reçu l’argent du chômage et qu’il fait un effort considérable. Nous pénétrons dans une zone de turbulence.
Je participe à des salons ou rencontres. En mai je vais au salon du livre d’Oloron Sainte Marie, en Juillet au salon d’Hossegor, et oui il y a chaque année un salon ici, avec du beau linge. En octobre j’irai au salon de la revue. Peut-être, d’ici là trouverai-je d’autres points de chute.
Je suis rarement invité à lire mes textes dans des manifestations diverses et culturelles, pourtant je sais lire, mais les différentes maisons de la poésie et autres lieux de culture doivent penser que depuis mon lointain sud ouest je ne me déplace pas, cul de jatte ou paraplégique, ou bien que les frais de déplacements, quand il y en a, son trop importants pour me faire venir de si loin? Nous pénétrons dans une zone de turbulence.
A l’invitation de Luce GUILBAUD, je suis allé à La Roche sur Yon pour assister à la fin de l’ex dé bleu, devenu Idée bleue de Louis DUBOST, qui met la clef sous la porte, aussi. Si quelqu’un a servi la poésie et l’amitié c’est bien Louis, bien qu’il ait omis de me faire une SUZETTE, qu’il m’avait promis mais je ne lui en tiens pas rigueur et s’il veut, comme il dit, écrire, je serai toujours ouvert à ses poèmes et textes divers. Retraite active et heureuse Louis, bien que nous pénétrions dans une zone de turbulence qui j’espère ne le sera pas pour toi.