Je ne peux pas redouter la crise financière je suis équipé de telle sorte que je peux fabriquer une revue de poésie même en plein milieu d’une jungle impénétrable et ensuite je confie la diffusion à Tarzan de liane en liane.
L’ARPEL refuse de me donner une place dans son stand du salon du livre de Paris pour diffuser la revue (pour rappel L’ARPEL doit être en principe au service de toute la communauté de l’édition donc il y en a qui sont plus communautaires que d’autres) et qu’est-ce que ce diktat qui fait que maintenant on ne peut pas participer à un salon de la littérature dans les stands régionaux sans payer si on n’est pas un éditeur patenté mais un pauvre misérable bénévole qui édite sa modeste revue à 250 exemplaires de peur qu’elle concurrence Gallimard et lui vole des parts de marché. On rêve en plein potage. Le comble du comble c’est qu’on ne peut pas être invité comme auteur si on n’est pas mandé par un éditeur ayant pignon sur rue et cornaqué par icelui. Exit l’autoédition et restons entre gens de bonne compagnie. Et vive le changement de cette politique du fric qui nous a conduit tête baissée dans la crise.
Dois-je ajouter que dans d’autres régions il n’y a aucune difficulté pour que dans mon cas les frais soient pris en compte par les délégations régionales. J’ai les noms mais comme je ne suis pas un délateur, mutisme.