COMME EN POÉSIE n°37
sommaire
François TEYSSANDIER
Sanford FRASER
Fédérique KERBELLEC
Jean-Marc THÉVENIN
Raymond BEYLER
Évelyne MORIN
Jacques BLOT
laurence BOUVET
Yves-Jacques BOUIN
Mathias LAIR
Catherine ANDRIEU
Telma DESROSES
Bertrand PLACINES
Jacques MORIN
Jean-Louis GARITTE
Jean-Michel MAYOT
Jean-Michel GUYOT
Laurent FIELS
Céline ROCHETTE-CASTEL
Éric DUBOIS
Jeanpyers POËLS
Michèle BOURGEAIS
Diane MEUNIER
Valérie CANAT DE CHISY
Line SZOLLOSI
Patrick WERSTINK
Nicolas JEUSSEAUME
Martine LEDOUX
France BURGHELLE REY
Thibault MARTHOURET
Georges CATHALO
Supervielle le hors venu de Pascale GIOVANETTI
Jean L’ANSELME
Fadila BAHA
Didier OBER
Claude ALBARÈDE
André NICOLAS
ÉDITO DE JEAN PIERRE LESIEUR
Nul n’a le privilège de la poésie et nul ne peut se vanter d’être le poète de son temps tant le temps dérive vers le noir absolu et l’arbitraire.
Comme en poésie créée en 2000 avait 32 pages, ce présent numéro en a 64; il a doublé sa pagination en 8 années, sans aucune augmentation de prix. Pour rester dans la norme je devrais mettre l’abonnement à 24 euros. Pour l’instant je n’y touche pas d’autant qu’il semble que nous allons entrer dans une période de difficultés financières et professionnelles. Réjouissez vous lecteurs fidèles.
J’ai mis sur Internet l’idée que les revues de poésie prennent en charge leur diffusion, ce qu’elles sont obligées de faire en ce moment, mais aussi qu’elles s’entraident dans ce domaine. En utilisant la toile, comme on dit, on doit pouvoir créer un site de référence où les abonnés/lecteurs trouveront des abonnements groupés, des informations sur les parutions, etc. (travail peu fait par les diffuseurs)
Cerise sur le gâteau c’est la régionalisation de la diffusion. Un référent par région chez qui les bibliothèques, les médias de toutes sortes, les libraires trouveront des numéros plus facilement.
Maintenant il y a le problème de la poste. Ce service coûte très cher aux revues qui ont du mal à se diffuser autrement. Ne pourrait-on pas profiter des déplacements des animateurs ou des lecteurs pour qu’ils puissent emmener les revues d’un point à un autre en utilisant internet pour les échanges de bonne volonté.
Ce ne sont peut-être là que quelques idées utopiques mais si nous avons la volonté il n’y a aucune raison qu’il n’en sorte pas quelque chose de concret.
On pourrait aussi envisager l’autoproduction de nos revues. C’est un mouvement qui est amorcé et qui devrait prendre plus d’ampleur. Avec de petits investissements on se passe des imprimeurs, relieurs et autres. Le numéro que vous avez dans les mains a été entièrement fabriqué par mes bons soins. Au lieu de demander des subventions financières pour un numéro essayons d’obtenir des tutelles qui acceptent, des machines : photocopieuses, relieuses, massicot et le nec plus ultra chaine d’impression.
Saura-t-on, revuistes, profiter des difficultés qui s’annoncent pour revoir de fond en comble la fabrication et la diffusion de nos revues auxquelles nous tenons tellement. Qu’en pensez-vous, et toi lecteur, lectrice ?