Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
 comme en poésie

revue trimestrielle de poésie

730 avenue Brémontier 40150 hossegor /j.lesieur@wanadoo.fr

Abonnement 1 an 4 n° 15€ étranger 18€ le n° 4€

paypal j.lesieur@orange.fr

chèque à la revue

Recherche

Archives

30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 16:10
Partager cet article
Repost0
30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 14:12

Il ne faut jamais désespérer de la poésie. il avait toute sa vie de poète passé entre le mur et l'affiche sans la décoller. Personne ne le connaissait en dehors de son ange gardien. Quand il mourut on grava son nom sur la plaque d'une rue de sa commune et sur la maison ou il habita.
Mort on commença à le lire jusque dans les préaux des écoles.
2013 année de la poésie
Serviteur

Partager cet article
Repost0
30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 11:01

Un livre à lire commande à comme en poésie 2149 av du tour du lac 40150 Hossegor. 15 € plus port. 250 pages format 14x21 Paypal j.lesieur@orange.fr

Jean-Pierre Lesieur : ARTISAN ÉCRIVEUR REVUISTE (Comme en poésie)

Quelques réflexions avant même d'entrer dans le livre. D'abord le titre ternaire s'affiche davantage comme une enseigne que ce qu'on a l'habitude de lire comme titre de recueil. La preuve, le revuiste (Le Puits de l'ermite, Le Pilon et Comme en poésie) n'apparaît pas en tant que tel dans ce « Choix de textes » d'une quinzaine de recueils de Jean-Pierre Lesieur, alors que le livre fonctionne aussi comme un catalogue est-il dit en quatrième de couverture. Écriveur, c'est l'expression qu'il se donne à lui-même alors que les autres l'appellent poète, vocable qui recouvrirait les trois éléments du titre d'un coup. Enfin le mot artisan n'est pas galvaudé puisque ce recueil de recueils de 250 pages a été entièrement fabriqué avec les moyens du bord, me glisse-t-il en dédicace. Il y quelque part comme un immense orgueil à tout réunir soi-même ainsi, et cet ouvrage, en partie pour les mêmes raisons, se regarde un peu comme une œuvre testamentaire (même si nous souhaitons la plus longue vie possible à notre ami, bien entendu !). Lequel fait partie également de mes 33 auteurs anthologies dans la Poésie de A à Z, chez Rhubarbe. (Il fut, rappelons-le, double Polder et chroniqueur par deux fois dans la revue...) Jean-Pierre Lesieur superpose plusieurs sédiments linguistiques dans son millefeuilles de poésie : un côté gouailleur et volubile, du fait de ses origines prolétaires et parisiennes qu'il aime perpétuer, J'ai la langue bien pendue des bûcherons du verbe, c'est sa tendance Prévert, avoue-t-il, une base lyrique qui se perçoit dans la reprise et le leitmotiv, une fibre polissonne jamais démentie qui donne de la verdeur à ses vers, des fulgurances surréalistes dans l'estomac des lacs sous la panse des barques, c'est son versant Eluard, confie-t-il... Né en 1935, Jean-Pierre Lesieur arpente le siècle dernier sur le pavé parisien où il est né, il a connu l'Occupation enfant, et sa poésie, ce sont des photos noir et blanc des années 50. Quand on le lit, on feuillète un album d'histoire. Chaque texte adopte une forme adéquate : la liste, la recette, l'énoncé de problème, l'avertissement, l'invitation... En outre Jean-Pierre aime bien qu'à chaque recueil corresponde un personnage qui lui confère son unité: l'O.S., l'inadapté, Petit Plus, Suzette... On est dans l'album, le feuilleton et la galerie en même temps. Enfin, quoi qu'il en ait, le personnage central, principal, unique, c'est... le poète, un poète souvent moqué gentiment, mis à toutes les sauces, et aussi sacralisé au fond, et un peu lui-même, bien sûr. On remonte le temps, on relit les poèmes déjà lus, on relie les recueils déjà critiqués. On est un peu chez soi, dans son histoire à rebrousse-siècle. Jean-Pierre a deux écritures nettement distinctes qu'il mélange et croise à l'envi : le poème versifié et le poème en prose. Lequel lui permet d'être davantage narratif et de raconter les petites histoires de la grande histoire, les anecdotes capitales et les événements caricaturaux. Sans doute plus adéquat pour ouvrir les vannes humoristiques : II fut de bon ton, à une certaine époque, chez les gens du monde, d'avoir SON POETE dans les soupers fins et les sauteries intellectuelles. De nos jours (les vôtres comme les miens) on le loue seulement si un extra aux petits fours se décommande à la dernière minute... Mais le jeu de mots densifie l'effet : les lois du talion d'Achille. Roi du calembour et de l'anaphore, cette strophe enfin où se marient grande malice et petit désespoir, comme une signature : Le poète d'aujourd'hui sait que le désert avance sur cette planète et sait qu 'il est mieux préparé que les autres depuis qu'il y prêche. Jean-Pierre Lesieur, artisan, écriveur, revuiste et poète, tout en un.

© Jacmo in Décharge 157
15 €. 2149, avenue du tour du lac -40150 Hossegorjean-pierre-lesieur-livre.jpg

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 14:14

2013 année de la poésie (87 ème jour)
La poésie est combattante par essence (action), si elle ne l'est pas elle disparait ou n'apparait pas. Si vous n'aimez pas la poésie elle ne vous aime pas non plus. La poésie n'a rien à faire des bisounours et des mièvres sentiments.
Mettez-vous en ordre de marche, poètes, l'avenir appartient à ceux qui torturent les mots.
2013 année de la poésie
Serviteur

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 10:14

2013 année de la poésie (86 ème jour)
Je suis de nulle part et je vais nulle part. Ainsi déambulait LE POETE dans une ville de nulle part où nulle part on ne pouvait rencontrer d'habitants.
Cette immense solitude lui sembla louche et il écrivit deux fois plus de poèmes pour qu'on l'entende un peu.
Il laissa une oeuvre immense qu'on ne pouvait trouver nulle part ailleurs que dans sa tête.
2013 année de la poésie
Serviteur

Partager cet article
Repost0
27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 11:45

2013 année de la poésie (85 ème jour)
Il écrivait sa poésie en marchant. Au début il fit de grands vers amples et majestueux comme ses grandes foulées. L'âge venant il réduisit sa marche, ses pas se firent de plus en plus petits, ses vers aussi. Puis il ne marcha plus et sa poésie en souffrit.
Qui veut versifier loin ménage sa structure et allonge le pas.
2013 année de la poésie
Serviteur

Partager cet article
Repost0
26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 14:49

2013 anné&e de la poésie ( 84 ème jour )
L'abus de poésie n'est pas sanctionné par la loi. En fait il n'y aurait pas beaucoup de condamnés et les prisons ne seraient pas engorgées. Pourtant le trop plein peut être dangereux pour la santé intellectuelle, n'a-t-on pas vu des poètes qui se prenaient pour l'origine de la poésie en toute bonne conscience et trouvaient bizarre que personne ne s'en rende compte.
2013 année de la poésie
Serviteur.

Partager cet article
Repost0
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 14:39
Jean-Pierre Lesieur shared Marie-Josée...

Jean-Pierre Lesieur shared Marie-Josée Desvignes's photo.

Partager cet article
Repost0
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 10:10

2013 année de la poésie (83 ème jour)
En quête de poésie il parcourait les ruelles embouteillées d'internet. Parfois il tombait sur une pépite qu'il mettait de côté pour les nombreux jours sans rien. Coucou il s'infiltrait sur tous les murs, répondait à tous les messages, aimait tout et son contraire.
Il devenait ainsi célèbre seulement dans la petite cour de récréation d'un site qu'il avait contruit entièrement à sa dévotion.
2013 année de la poésie
Serviteur

Partager cet article
Repost0
5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 17:18

La revue comme en poésie fera paraître son numéro 53 début mars

 

SOMMAIRE


Page 1 : Déjà le numéro 53,édito

Pages 2 à 4 : Richard TAILLEFER

Page 5-11 : Gary CUMMISKEY

Page 12-13 : François TEYSSANDIER

Pages 14 : Didier OBER

Pages 15-17 : Michelle LOUIS

Pages 18-19 : Rodrigue LAVALLÉ

Page 20 : Ludovic CHAPTAL

Page 21 : Kévin BRODA

Pages 22-23 : Fabrice FARRE 

Pages 24-26 : Andréa D’URSO

Pages 26-27 : Olivier MASSÉ

Pages 28-29 : Karim CORNALI

Page 30 : Jacques VINCENT

Page 31 : Jean-Marc THÉVENIN

Pages 32-33 : Christophe PETIT

Page 34 : Tristan CABRAL

Page 35 : Ulker UCQAR

Pages 36-38 : Guy CHATY

Page 38 : Tristan ALLIX

Page 39 : Jean-Michel A.HATTON

Page 40 : Simon MATHIEU

Page 41 : Patrick PICORNOT

Page 42-43 : Line SZÔLLÔSI

Pages 44-45 : Béatrice MACHET

Pages 46-47 : Valérie CANAT DE CHIZY

Pages 48-49 : Franck REINNAZ

Pages 50-51 : KIKO

Page 52 : Jean-Marc GOUGEON

Page 53 : Nicolas GERVAIS

Page 54 : Samuel DUDOUIT

Page 55 : Anne-Emmanuelle FOURNIER

Pages : 56-57 : Khaled YOUSSEF

Page 58 : Véronique JOYAUX

Page 59 : Claude RIVES

Page 60 : André NICOLAS

Page 61 : Sydney SIMONNEAU

Page 62 : Bénédicte MONTJOIE

Page 63 : LA PASTICHERIE

Pages 64-65  : CARTES LÉGENDÉES

Pages 66-67 : Isabelle GROSSE

Page 68  : Pierre MIRONER

Page 69 : Jean-Marc COUVÉ

Page 70 : Marie-Françoise DI FRAJA

Page 71 : Gabriel HENRY

Page 72-73 : Michel L’HOSTIS

Pages 74-75 : Daphné VAN HANSEN

Pages 76–78 : LA CITÉ CRITIQUE

 

éditorial : déjà le 53

 Les numéros charnières, à cheval sur deux années, sont ceux de l’angoisse des réabonnements. L’attente insupportable de ces petites lettres avec un chèque à l’intérieur, ou du liquide ou de l’impersonnalité de Paypal (on n’arrête pas le progrès au coin de le revue). Et je me dis qu’avec la crise… allez je remercie les nombreux lecteurs qui se sont réabonnés pour un an ou plus.

              La carte blanche à Marc BONETTO a donné un bon numéro, original et drôle. Du coup Hervé MESDON a eu envie de tenter l’aventure autour de sa Bretagne éternelle, et ce sera le numéro de septembre le 55.  Ces cartes blanches, par contre ont un peu bouleversé le train-train annuel de la revue et fait que j’ai accumulé beaucoup de bons textes qui se sont entassés sur le coin de mon bureau. J’ai donc décidé d’augmenter encore un peu la pagination, peut-être provisoirement, la revue passe à 80 pages et un numéro très anthologique que ce 53, en m’excusant auprès des poètes pour ne pas mettre autant de poèmes de chacun que je voudrais.

Que le travail de revue fasse passer celui de poète à l’arrière-plan n’est plus à démontrer, servir les autres ne fait pas se servir soi-même. C’est un fait, il y a ceux qui donnent et ceux qui reçoivent, c’est pourquoi j’ai publié mes recueils qui eux servent le poète et la revue… charité bien ordonnée... dit le fabuliste.

Encore beaucoup de poètes présentés expérimentés ou moins,  jeunes, ou vieux, avec des orientations poétiques très différentes, c’est mon intention de ne pas privilégier telle chapelle ou telle autre. Le lecteur sait parfaitement bien faire le tri.

Souvent les lecteurs me font part de leurs réactions au numéro, je ne les publie pas, mais je les assure que leur intérêt pour tel ou tel, ou leurs remarques, positives ou négatives, me font toujours plaisir et j’en tiens compte.

Je rencontre de plus en plus de poètes sur facebook, dans ce qu’on appelle les réseaux sociaux ou asociaux, mais qui permettent les échanges. Il y en a même, je ne citerai pas de nom, qui deviennent un peu pénibles par leurs sollicitations continuelles, on ne refera ni l’homme ni le poète, qui veut à toutes fins se voir publier. Par contre j’y mets tous les jours une réflexion sur « 2013 année de la poésie », ça ne mange pas de pain et permet de réfléchir un peu, sur la pratique de l’écriture et de la poésie en ce monde de désaxés infantiles.

D onc une bonne année à tous ceux qui me l’ont souhaitée et surtout comme dit mon toubib, surtout la santé pour vivre heureux.

Dans la vie rien ne distingue un poète d'un quidam ordinaire, ni une poète d'une quidame. Ils ont tous une beauté intérieure, mais ça ne se voit pas. Si vous avez des doutes faites les écrire et ça changera tout. 
2013, l'année où on reconnaîtra les poètes dans la rue.
Serviteur.

 

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Pages